25 Janvier 2017
Tout a déjà été dit sur les temples d’Angkor : splendide, merveilleux, grandiose… Tout cela est 1000 fois vrai, et plus encore !
Toutefois, vous dire que je me suis laissée toucher par la beauté des lieux, envoûter par la spiritualité des pierres (comme lors de ma première visite il y a 20 ans) serait mentir. Parce qu’il y avait plein de groupes de chinois. Et nos 3 enfants.
Les groupes de chinois : ils sont partout, enchaînant les selfies et autres photos de groupe à tous les coins de temple ; hurlent constamment… Je ne juge pas. Je constate.
Nos enfants : le premier jour, ils ont été nickels : ils s’intéressaient, posaient des questions, s’amusaient à apprendre le vocabulaire khmer (apsara, devata, naga…) et inventaient des petits jeux culturels « le premier qui trouve un garuda dans ce bas-relief ! ». Une famille parfaite à Angkor : c’était nous !
Les jours suivants, leur intérêt s’est… – comment dire ? - légèrement émoussé. Plongée dans mon guide culturel, bien décidée à percer les secrets des temples, ça donnait à peu près ça :
Outre le symbolisme solaire (huit directions de l’espace) et lunaire (seize degrés selon la vision hindoue), la structure
Reprenons : la structure devenue circulaire s’inspire du stupa, le premier monument boudhiste
Donc : le premier monument boudhiste édifié en Inde comme tumulus funéraire
Parce qu’on peut pas être une famille parfaite tous les jours, hein ?